mercredi 25 janvier 2012

Le rationalisme et l'indifférence

Le rationalisme et l'indifférence ont marqué la fin du 18° et le début du 19° siècle. La philosophie de Rousseau prévalait dans le monde évangélique. Ceux qui la combattaient, s'exposaient à une violente opposition. À Genève en Suisse, la «Compagnie des pasteurs» interdit en 1817 de prêcher sur la divinité de Christ, sur le péché originel, sur l'opération de la grâce et sur la prédestination (Précis d'histoire de l'Église de Jules-Marcel Nicole page 218) 

La plus part des églises évangéliques étaient passées à un autre Évangile. Ces pasteurs qui dans le passé avaient connu la vrai doctrine, s'étaient laissés séduire par les nouvelles doctrines du philosophe Rousseau qui lui aussi venait du monde évangélique. Dans la majorité des églises on évitait de prêcher sur certaines doctrines comme la divinité de Christ, la dépravation totale de l'homme, le salut par grâce et la prédestination. On évitait de prêcher au début sur ces sujets mais avec le temps l'association (la Compagnie des pasteurs) en a fait une interdiction avec des menaces. 

Ceci est une situation qui caractérise les temps de la fin. L'abandon des doctrines fondamentales de la foi chrétienne, l'abandon de la saine (pure) doctrine. L'apôtre Paul sous l'inspiration de l'Esprit de Dieu nous a avertis de cette période ténébreuse en disant :

3 «Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leur propres désirs,
4 détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.»(2 Tim. 4 : 3 et 4)

En conclusion citons un passage de l'épître de Jude (Jude 3 et 4)

3 Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.
4 Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ.»

Gardons toujours dans nos pensées, le passage de 2 Jean 1 : 9 à 11 où il est dit:

9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. 10 Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! 11 car celui qui lui dit: Salut! Participe à ses mauvaises œuvres.

Je vous invite à lire un autre de mes articles sur mon site en cliquant sur le titre ci-dessous.

Ce Jésus que je ne connaissais pas (1 août 2013)




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