Il y a un danger très subtil dans le domaine de
la foi. C'est le dérapage des églises
qui se disent «évangéliques» et qui glissent vers l'apostasie. On appel ce
phénomène le «Néo-Évangélisme», la nouvelle manière d'évangéliser. Cela se
manifeste par une philosophie sournoise venant des dirigeants, qui évitent tout
ce qui peut être négatif dans le message de l'évangile. On prône la pensée
positive comme plusieurs églises américaines. Je vais vous citer ce qu'un
célèbre télé-évangéliste américain du nom de Robert
H. Schuller a déclaré :
Il a dit: «Découvrez ce qui peut
impressionner les gens qui ne vont pas à l'église et donner-leur.» Il croit
qu'il ne faut jamais prêcher sur le péché et sur la perdition éternelle, afin
de garder l'estime de soi chez les gens.
Shuller est un disciple de Normand
Vincent Peal qui
a écrit un
livre sur la pensée positive. Ce
livre s'est vendu à des centaines de millier d'exemplaires partout dans le
monde. Et de là, Shuller a commencé à ciblé son message sur les besoins
psychologiques et émotionnels des gens. Sa philosophie du ministère se résume
dans un de ses livres parus en 1982 ayant pour titre: «L'estime de
soi, la nouvelle réforme». Cela a démarré un changement radical dans les
églises nord-américaines. Celles-ci ont glissé lentement à un autre évangile.
Les églises ont abandonné leur raison d'être, qui est de servir le créateur au
lieu de la créature.
La chose la plus importante aux yeux de Shuller,
ce n'est pas d'être sauvé et d'éviter la perdition éternelle, et ce n'est pas
ce que Jésus a fait à la croix. Pour lui la chose la plus importante était de
déterminer quel était le besoin le plus essentiel sur lequel l'église devait se
concentrer. Il a déterminé que le besoin le plus fondamental que l'humanité
avait besoin était l'estime de soi.
Ainsi, nous avons assisté à l'apparition des
églises émergentes en Amérique. A partir de cette philosophie, ces églises ont
ciblé leurs messages sur les besoins capricieux de leurs adhérents au lieu de prêcher
haut et fort la nécessité de la repentance pour être pardonné et devenir enfant
de Dieu. Nous sommes passés à une religion sans Esprit-Saint, à un
christianisme sans Christ, à un pardon sans repentance et à un salut sans
régénération!
Donc dans ces églises on évite de prêcher, sur
la dépravation totale de l'homme, sur la repentance pour obtenir le
salut, sur la sanctification et sur le jugement à venir. Parler des
massacres et de la persécution des croyants, du début de l'histoire de l'église
jusqu'à nos jours, c'est scandaleux pour les adeptes de la pensée positive.
Selon leur philosophie, on ne fait qu'éloigner le monde de l'évangile. Ils
oublient que la mort et le sang versé de tous ces croyants à travers l'histoire
fut une semence de vrai et de fidèle serviteur de Jésus-Christ.
Aujourd'hui dans plusieurs églises dites
«évangéliques» on prend tous les moyens du monde pour attirer des personnes qui
vont adhérer à l'assemblé. Au lieu de prêcher l'évangile de la repentance et de
laisser le Seigneur travailler dans les cœurs, on emploie un discourt
philosophique et flatteur, qui ne dérange et ne froisse personne. Avec cela
nous nous retrouvons avec beaucoup d'adhérents qui n'ont jamais vécu
l'expérience de la nouvelle naissance, qui est uniquement l'œuvre de Dieu dans les
cœurs. (Évangile de Jean, chapitre 3)
Ce mouvement philosophique et anti-biblique de la «Nouvelle Pensée» s’est infiltré dans les milieux chrétiens pour y introduire la pratique de la Pensée Positive. Il l’a fait d’autant plus facilement qu’il emploie une terminologie d’apparence biblique.
En terminant je vous invite à lire un de mes articles sur l'histoire de la «Compagnie des pasteurs» de Genève en Suisse en 1817, qui s'intitule: